Inspiré par le lent passage du temps et son effet imperceptible sur la nature à un second donné, l’artiste belge David Claerbout expose ses peintures au Musée de l’Orangerie dans une exposition joliment intitulée Le printemps, lentement.

Dans une peinture, il est unattainable de montrer le changement lengthy d’un élément naturel. David Claerbout prèfère la vidéo pour saisir les infimes différences au fil des saisons, des années, sur un arbre par exemple, mais cela ne l’empêche pas de faire également des peintures dans lesquelles il tente de “peindre l’air dans lequel se trouve le pont, la maison, le bateau. La beauté de l’air où ils sont, et ce n’est rien d’autre que l’unattainable.“
Cette démarche n’est pas si éloignée de celle de Monet, avec même un choix similaire de couleurs denses et vives, et c’est donc logique que les toiles de Claerbout se trouvent exposées pas loin des célèbres Nymphéas du maître.
À vous de comparer les couleurs, le mouvement, et l’émotion du second saisi.

L’exposition David Claerbout. Le printemps, lentement est à l’Orangerie (ici) du 12 mars au 9 juin 2025
Ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h à 18h
Entrée : 12,50€ / 10€
Website internet / Fb / Instagram
What3Words ///rencontrons.tablant.assiette